vendredi 27 mai 2016




Pendant deux semaines les habitants de l'Estrie nous ont regardé avec étonnement et perplexité. Deux péruviens en vacances à l'Hopital-Camfrout au mois de février auraient suscité les même yeux écarquillés. Ce n'était pas vraiment la saison touristique, celle des bonhommes de neige ou des feuilles écarlates. C'était plutôt une saison à se retrouver seuls au monde dans les parcs nationaux. Et ça nous allait bien.

Mais un petit bain touristique de temps en temps ne fait de mal à personne. Visite de trois jours à Québec.


  


 


Les chutes de Montmorency









Quartier Limoilou, très sympa. Où nous a accueilli Manu, très sympa aussi.
 





Point quotidien américain: ici tout est plus grand (du dentifrice au frigo en passant par les voitures et le gaviscon bien sûr). On s'adapte.

dimanche 22 mai 2016



 Sherbrooke, comme beaucoup de villes, a son lot de personnages publics. Marginaux, sympathique, un peu lourdeaux, emblématiques. Même si elle n'est plus de ce monde, on ne peut pas passer à côté de Madame Bou!. Aux coins des rues de Sherbrooke elle criait "Bou!" aux passants pour les effrayer. Le Boquébière, une microbrasserie de la rue Wellington a baptisé une bière à son nom. Une excellente IPA (India Pale Ale) à 7° dont chaque brassin était "boué" (béni en quelque sorte) par Madame Bou!. Nous avons eu cette chance un peu particulière de goûter la dernière "Bou!" bénite.










Le 15/05/2016: Baptême de Poutine à Sherbrooke.
Il semble que ce soit le rêve d'une vie que nous avons permis à Mireille de réaliser: "Vous êtes mes premiers français que je baptise!".


Voila enfin la mythique Poutine québecoise dans nos assiettes. Celle dont on nous a parlé dans chaque ville ou village ou nous sommes passés en précisant bien sûr qu'elle était meilleure ici qu'ailleurs, la meilleure du Québec en toute franchise. C'est comme les crêpes en Bretagne en fait. En plus gras. Frites, fromage "skouik! skouik!" (parce que ça fait vraiment ce bruit là quand on mâche) et sauce à la viande. Excellent.

Celle-ci c'était la meilleure de Sherbrooke en plus et ça on en est sûre. "Vous allez voir avec la sauce texane c'est encore plus décadent!", Merci Mireille!
Rando au parc national du Mont Mégantic.





  
Premier refuge.
Chapelle du Mont Saint-Joseph.


Observatoire du Mont Mégantic.


Deuxième refuge.



Nous ne pouvions pas partir de Coaticook sans goûter la mythique crème glacée Coaticook. Largement arrosée de sirop d'érable bien sûr...

dimanche 15 mai 2016

Lac Lyster et Mont Pinacle en compagnie des urubus à tête rouges et faucons pèlerins.


Vous voyez le golf là-bas derrière le lac? Il paraîtrai que le huitième trou, celui au fond derrière les grands sapins, est aux Etats-Unis.







Journée bretonne.


Il pleut sur Magog. Une sorte de crachin breton assez inhabituel ici d'après Aurélie et Yoann qui nous ont hébergé pour la nuit, après nous avoir pris en stop l'autre jour. C'est sur le prochain trajet en stop, nous menant à Coaticook, que nous attend une improbable rencontre bretonne. "Ah vous venez de la Bretagne! s'exclame le joyeux Robert, J'y ai déjà été! à Landerneau!". Lucie la landernéenne et Maël le forestois landernéen se regardent avec stupéfaction. 

Robert, québecois passionné à l'accent génial, est un descendant de François Quémeneur dit Laflamme, pionnier landernéen de la fin du XVII ème. Il a découvert notre magnifique ville de Landerneau à l'occasion d'une commémoration en l'honneur de son ancêtre. Dingue.

Pour finir la journée sur une note celtique, rien de telle qu'une petite chanson du Pays après le souper. Feuilletant l'Atlas avec François et Claudia, nos nouveaux hôtes à Coaticook, on se balade entre récits de voyages et géographie de nos pays respectifs. Vient le tour de la Bretagne. Tandis que nous vantons les beautés de la côte nord, François pointe du doigt l'île d'Ouessant, incrédule: "T'as vu Claudia ça existe vraiment!". On finit donc la soirée à écouter "Les Roses d'Ouessant", chanson bretonne que nos sympathiques hôtes chantent à leur chorale de Coaticook, charmant village de l'Estrie. 




 
 

mardi 10 mai 2016


Une curiosité au camping d'Orford: une tente. Les voisins, dans leur salon d'hiver chauffé jouxtant leur immense caravane illuminée s'inquiètent, "Vous aurez-tu pas froid cette nuit, là?" - "Oh non vous inquiétez pas!".
La nuit était très fraîche en effet. Ne jamais sous-estimer les inquiétudes d'un québecois, surtout si ça concerne le froid. Le printemps se fait attendre, Huguette et les autres le dise, et ils ont raison. Mais ce n'est pas une raison pour attendre de profiter du grand air canadien et des belles randos dans le Parc National du Mont Orford.





Barrage de castors.





Billots d'arbres devant le musée d'Art contemporain de Montréal où les installations audiovisuelles de Ragnar Kjartansson valent le détour. La salle 2 propose ce que certains (on dira pas qui) appelleraient une énorme bastos musicale... Merci Quentin.

Ruelle du quartier Rosemont - joli coin de Montréal avec ses balcons et escaliers instables mais au charme incontestable - où nous ont hébergé Salomé et Quentin. Merci à vous et aussi à Charlotte et Alex qui nous ont accueillis magnifiquement dans leur quartier de Verdun. 


Vieux Montréal et Vieux Port de Montréal
 



lundi 9 mai 2016


Basilique Notre-Dame de Montréal, là où Céline...enfin bref ça va, on sait...