mercredi 25 janvier 2017

 
 
Bon, on prend notre avion dans quelques heures direction Madrid puis Toulouse... Il  manque pas mal de chose sur ce blog: entre autre, un  bon mois de bronzette, baignade, peinture, bricoles, déco, fiestas, pizzas, cocktails, à Huarmey (petite ville côtière sympathique au Nord de Lima). Mais on va quand même mettre ici quelques photos du mythique Machu Picchu. Ruines incas les plus touristiques du monde (on a eu du bol, il n'y avait pas trop de monde lorsqu'on y était), ville mystique merveilleusement conservée, que l'on a pleinement savourée après trois jours d'aventures pour l'atteindre.
 
 
 


Les ruines impressionnent, mais c'est surtout la situation, l'environnement, qui donne son ampleur au Machu Picchu. On s'y sent tout petit, tout ignorant...

















 La ville est divisée en deux grandes zones: agricoles et urbaine. Dans la zone urbaine on rencontre  beaucoup d'édifices religieux, comme ici (en bas à droite) le temple du Soleil et sa roche sculptée.















 La zone agricole et ses fameuses terrasses incas.















 
Le temple du condors où l'on sacrifiait des lamas noirs sur cette pierre taillée évoquant un condor (oui... les infos historiques sont quelques peu succinctes ou carrément simpliste... Mais on prend le taxi pour l'aéroport bientôt, vous nous excuserez). 



 
 
 
 
 

lundi 16 janvier 2017


En route pour le Machu...

Le Machu Picchu pas cher, c'est tout une aventure... Surtout si la pluie s'invite aux festivités sur le chemin. On n'y peut rien c'est le début de la saison. 


Jour 1.

On commence par la rando du Salkantaï: la beauté des Andes pour 5 heures, puis la pluie tropicale pour les cinq autres, moins marrant.




Départ de Soraypampa (3 850 m) où on a été invités par un aimable habitant à planter la tente dans son jardin - sous un abris, l'orage était violent. 










  On a déjà calé la boule de coca au creux de notre joue. L'altitude se fait sentir.











 Le froid aussi!











Objectif atteint, le passage du col vaut le détour. Le paysage est magnifique ( mais on a pas de photo potable, désol'...).















Entame de la descente. On ne se doute pas encore que les prochaines heures vont être compliquées avant d'arriver à Chaullay ( 2800 m), rincés.






Jour 2

Objectif: trouver un collectivo (camion) pour aller à Santa Teresa (1800 m) puis trouver un hôtel où laver et faire sécher nos affaires: malgré les sur-sacs-hyper-étanches-Queshuas, tout a pris l'eau hier. Aujourd'hui aussi il pleut.







Entre deux averses, on en profite pour se rendre aux sources chaudes de Colcamayo, coincées entre les montagnes, à proximité du village.








Vu du toît de l'auberge!








Jour 3:

La pluie semble décidée à nous laisser un peu de répit.  
À l'aube, nous prenons un collectivo pour nous rendre à Hydroelectrica.
De là, 2 options s'offrent à nous:
prendre le train ( pas vraiment cheap) où marcher 2h30 le long des rails jusqu'au village du Machu: Agua Calientes.










Depuis 2 jours déjà les paysages Andins, au fur et à mesure de la descente, ont laissés place à la jungle péruvienne. 
Un peu d'imagination et on se prendrait presque pour Indiana Jones à la recherche du temple perdu!





















Arrivés à Agua Calientes, une petite pause et hop c'est reparti. Cette fois pour 1H30 d'ascension vers le site. Que des marches!!












mercredi 4 janvier 2017



Cusco.


Vue de Cusco depuis la terrasse de notre auberge (où on a passé pas mal de temps...)


"Massage!", "Machu Picchu!", "Comida!", "Inca trek", "restaurante!"... C'est une épreuve de traverser la Plaza de Armas de Cusco sous les assauts des vendeurs, serveurs, tours opérateurs... C'est le côté pesant de Cusco: le tourisme. Mais avant d'être capitale touristique du Pérou, la ville était la capitale des Incas (ce qui n'est pas rien). Bien qu'ayant bâtit leurs églises avec les pierres des édifices incas détruits par leurs soins, les espagnols ont néanmoins aménagé la ville avec goût, et on s'y laisse agréablement aller le long des ruelles étroites et pavées.










La Plaza de Armas.
















La ville espagnole a été construite sur les vestiges de la ville Inca. Comme ici, on observe à chaque coin de rue les étrangetés de ce mélange architectural.

mardi 13 décembre 2016

Copacabana et La Isla del Sol.






On part de Rurrenabaque pour la Paz, orage impressionnant pendant les 13h de route (ou plutôt de piste douteuse...), il pleut dans le bus. On ne s'arrête cependant à la Paz que pour reprendre un minibus pour Copacabana et la Isla del Sol, sur le lac Titicaca. 

Photo: Agitation devant la basilique Notre-Dame de Copacabana, lieu important de pèlerinage grâce à sa fameuse Vierge Noire réputée pour ses miracles. Les voitures viennent se faire baptiser dans une grande queue-leu-leu fleurie, les stands de souvenirs fleurissent eux aussi aux alentours. 










Depuis Copacabana, deux heures de bateau pour arriver à la Isla del Sol. Ici, on s'arrête à Challa où descendent principalement les habitants de cette petite communauté du milieu de l'île. Nous descendront plus tard, à Challapampa, la communauté Aymara du nord de l'île: un petit village très tranquille où on s'installe pour trois jours. 











A Challapampa, comme à Challa ou Yumani (les autres communautés de l'île), les Aymaras sont encore relativement préservés du vent violent de la modernité grâce à un tourisme très contrôlé et une main mise (apparente en tout cas) des populations sur la vie de l'île. Ici, chaque famille à son jardin, ses légumes, des moutons, quelques cochons, une vache ou un lama parfois, et surtout des ânes: pour approvisionner la maison en eau depuis le lac, il n'y a aucun réseau de canalisation sur l'île. On peut également aménager dans sa maison quelques chambres pour les touristes, monter une pancarte "Hostal", et cela offre un complément financier appréciable.













 Vue de l'île depuis l'extrême nord. La Isla del Sol, habitée depuis au moins 5000 ans, était aussi une importante localité de la mythologie Inca, et l'on croise beaucoup de ruines le long du sentier Inca qui la traverse. Sur la photo on voit les ruines du temple de Chinkana, à gauche. Juste derrière se trouve la Roca Sagrada d'où seraient partis Manco Capac et Mama Ocllo, le couple fondateur de l'empire Inca.




















dimanche 11 décembre 2016

La jungle.






Expérience de trois jours dans la jungle, à l'entrée de la forêt amazonienne en compagnie de Carlo, notre guide. Notre joyeux accompagnateur, shaman dans son village et chasseur à ses heures perdues, nous en apprend autant en matière de plantes médicinales que sur les qualités gustatives du jaguar, du cochon sauvage ou du singe...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Premier camps: objectif adaptation: la chaleur, l'humidité et les insectes nous mènent la vie dure... On s'y habituera.
 
 
 
 
 
 
 
 

Ici c'est la teuf autant pour les plantes que pour les insectes: tout le monde se marche dessus et s'en donne à cœur joie dans un joyeux bordel luxuriant. L'hostilité fait place à l'émerveillement. 









 Une colonie de mini-sauterelles.









 Notre deuxième camps (sur la gauche de la rivière). 





 





Trop cool de pouvoir jouer à tarzan pour de vrai!












Les habitants des communautés de cette région de la jungle ont baptisé cet arbre "la Puerta de la Selva" (la porte de la jungle).











 Le dernier jour de rando on atterrit dans une petite communauté de la jungle, au bord du Rio Beni, où les habitants cultivent bananes, ananas, cacao, coco, citrons, canne à sucre... L'occasion de goûter les fruits à peine cueillis. Carlo coupe quelques cannes que l'on presse dans la foulée (photo)...








... Un demi citron vert dans le jus de canne...trop bon. 











Retour en pirogue sur le Beni jusqu'à Rurrenabaque.  



 

Rurrenabaque.





 12 heures de bus encore plus au nord-est de Coroico et la Paz, et nous voici dans la jungle! 
Certain diront que Rurrenabaque n'est juste qu'un point de départ pour les expéditions dans la jungle ou la pampa mais que le village est sans intérêt. On n'est pas d'ac'. Bars, bonne bouffe (surtout les fruits!), rues tranquilles et colorées, gens charmants et intéressants, belles balades, hamacs à chaque coins de rue... Si on met de côté la chaleur humide et les moustiques, on y resterait bien un bon mois. 











Dans la soirée, on va se balader entre le Rio Beni et la lagune à quelques minutes de Rurre. On prévient Léo - personnalité du coin qui tient une petite agence de tourisme et tente de sensibiliser les habitants aux merveilles de la nature par différents projets - et il décide de nous accompagner. Son savoir naturaliste nous éclaire sur cette lagune qui abrite une diversité d'oiseaux exceptionnelle. Léo et d'autres habitants ont sollicité les pouvoirs publics afin d'en faire une zone protégée, mais le projet refusé et les constructions alentours ont changé l'habitat naturel et ses éco-systèmes: la fabuleuse diversité aurait diminuée de moitié en une vingtaine d'années. 









 Qui dit ballade tardive dit belles rencontres: ici un caïman!...










...Là un toucan... 








...Et là-bas... C'est quoi ce truc?... Le repas du caïman... oui, mais le nom... on l'oublie tout le temps... Le capybara! Étrange animal...








Coroico.






A 3h au nord de La Paz, c'est un petit village fleuri dominant de sa montagne (dernier contrefort des Andes) le début du bassin amazonien. La végétation y est luxuriante et on profite ici de ce climat particulier pour cultiver café, cacao, banane, mangue, papaye, etc... Ici rien d'étonnant à voir Franklin (proprio d'une sorte d'auberge sommaire à moitié dans la jungle) sortir de son jardin trainant une grappe de bananes et lançant aux voyageurs cuisinant au coin du feu: "Qui veut une banane?"



















Dans les environs de Miraflores ( village à quelques km de Coroico).











 
La Cascade de Vagante, à environ 3h de marche de Coroico.
Pour rejoindre la cascade la descente à pic donne envie de choper un taxi pour le retour. C'est ce qu'a fait l'ami Rodrigo qui se marre bien quand on lui raconte qu'on n'a vu ni taxi ni aucune voiture pendant tout le chemin retour... rude.