mardi 30 août 2016

Tout près de Wind Cave se trouve le Mont Rushmore où on est obligé d'aller faire un tour...






Et tout près du Mont Rushmore se trouve Rapid City où David nous accueille à bras ouverts pour deux jours. David aime sa région et passe ses week-ends sur les sentiers des Black Hills et des parcs environnants. Quand on lui dit qu'on va à Yellowstone randonner quelques jours, il sort ses cartes et nous assaille de conseils qu'on note dans notre petit carnet. Sur la route de Yellowstone, il faut absolument qu'on s'arrête dans la Bighorn National Forest. Ok.







 Arrivée à Bighorn. La route descend le canyon pendant une vingtaine de miles... Thank you David!










 Au bout du canyon, un petit spot pour Ginger.










 
Une petite journée de marche pour remonter la rivière jusqu'aux Twins Lake.






OÙ EST LUCIE ?



Niveau facile










Niveau difficile.


Avant d'entrer dans une des grottes les plus vastes du monde, on sent un vent bruyant qui rentre ou qui sort - ça dépend des jours, des courants, de la pression ou de la météo aussi surement... Le Parc National de Wind Cave est renommé pour ses grottes exceptionnelles, réseaux infinis de tunnels et de chambres pour la plupart encore inexplorées. La Ranger qui nous guidait avait un tel accent qu'on ne peut pas en dire plus, si ce n'est que des eaux souterraines les ont forgées il y a fort longtemps et que 90% des "boxwork" sur terre sont concentrés à Wind Cave. Sans recherches approfondies sur le phénomène géologique qui mène à la formation des "boxwork", nous nous permettons quand même de vous livrer une photo à titre d'exemple:








Au delà de ces "Caves" énigmatiques, Wind Cave National Park se visite aussi à la surface. Et les balades ou randos plus approfondies sont toutes aussi séduisantes. On est bel et bien arrivés dans les Prairies: le regard porte loin, le ciel s'étend, les grands mammifères sont là...




















 Le Maître des lieux.











Le rare et furtif coyote, qui a troublé notre sommeil les deux soirs de pleine lune.










Tout aussi discret que le coyote, l'antilope pronghorn. Petit copier/coller Larousse:
"Seule antilope du Nouveau Monde, le pronghorn est le dernier représentant d'une famille propre à l'Amérique, florissante à la fin de l'ère tertiaire et au début de l'ère quaternaire. Son évolution, parallèle à celle des antilopes de l'Ancien Monde, a donné, au cours des temps, des animaux uniques, sans équivalent ailleurs."





Encore des kilomètres... essentiellement des champs de maïs à perte de vue. On ne s'arrête pas au Corn Palace de Mitchell qui célèbre cette spécialité du Dakota du Sud. On continue de rouler. Les distances sont longues. Les vaches remplacent le maïs, on entre dans la vaste région des Prairies, territoire des Lakotas (communauté amérindienne), puis des cow-boys... Avant les vaches, broutaient ici les bisons qui ont bien faillis disparaître, chassés massivement par les blancs.


Badlands National Park. 





 Notre premier Parc National Américain. Au milieu des prairies, un paysage de science-fiction s'étale sur des centaines de miles. 









Contrairement aux routes du Parc (qu'ils appellent "scenic drive") et aux abords des "lookout point", les sentiers de randonnées sont peu fréquentés. On en profite.




 





Le "bighorn sheep" de droite nous fixe méchamment depuis un moment. Il se tient à 5 mètres du sentier et n'a pas du tout l'intention de bouger. Les reliefs ne nous permettent pas de les contourner...Dans le doute on fait demi-tour...























 Les prairie dogs: subtil mix entre la marmotte et le suricate. Le résultat est tout à fait sympathique.











Notre premier bison...



 



Plusieurs milliers de kilomètres après New-york...






Bref passage à Millwaukee. Juste le temps de passer une belle soirée avec la famille américaine d'Antoine et de déguster un mythique burger au Sobelman's.

















Après trois jours passés dans les forêts des Addirondacks, État de New-York - pour amortir le choc New-yorkais à venir - nous avons pris la route pour Jersey City. Les raisons de cette destination: La ville fait face à Manhattan, nous y sommes magnifiquement accueillis par un homme prénommé K, et nous n'avions aucune envie de s'engager dans les boulevards de New-York City avec notre nouvelle voiture Ginger qui n'aurait pas manqué de nous faire une crise cardiaque. 






Manhattan vue de Jersey City.








Une des nombreuses murales réalisées par des artistes du monde entier dans New York et ses alentours. Celle-ci se trouve à Jersey City.









 
La Highline, ancienne voie de chemin de fer qui traverse Greenwich Village, a été réaménagée en balade verte.










Time Square.

Notre ami K, born and raised in New York City, nous fait visiter la ville avec une aisance déconcertante. Maël, un poil angoissé par la foule et les dimensions vertigineuses de la ville, admire la décontraction de notre hôte. 










Manhattan vue de la tour Rockfeller. L'Empire State Building droit en face.













Toujours de la tour Rockfeller. Vue sur Central Park.









 
 Ballade dans Chinatown.










Donald est partout... Ici dans une galerie d'art.









 

samedi 13 août 2016



Welcome to the United States of America!


A quelques kilomètres seulement de Montréal, nous voilà déjà à la douane américaine avec cet énorme panneau "United State of America". Un peu parano, on a même pas osé prendre de photo.
On nous prend nos passeport et nous prie de bien vouloir nous garer. Une fois dans le poste de frontière, on attend d'être appelé pour l'inspection...On appréhende, toutes nos rencontres au Canada nous fait un portrait machiavélique des douaniers américains, avec abus de pouvoir et tout ce qui s'en suit.
Coup de bol ou pas, le douanier ( contre toute attente) est plutôt agréable. Après nous avoir posé les questions classiques: où allez vous? Combien de temps? Combien d'argent? Vous faites quoi dans la vie en France? 
Maël: " jardinier/ paysagiste".
Le douanier: " ah, ouai et ça gagne beaucoup, en France, un jardinier? Parce que 10 mois de voyage...
Bizarrement, il n'a rien dit quand moi j'ai dit que j'étais infirmière. Elles doivent mieux gagner ici...
On nous laisse partir. C'est presque bizarre. " So... we can go now? - Yes, of course, have a safe trip!"
Ginger, notre voiture, n'est même pas inspectée.

Nous entrons aux USA le 1er Août 2016 et le départ (en avion pour la Bolivie) est prévu Le 31 Octobre 2016. Le douanier est un peu surpris, mais ça fait 90 jours pile (le maximum autorisé sans visa)! Et oui, on optimise au maximum. Pas intérêt de louper l'avion.

En attendant, direction New York en passant par les Adirondack.On the ribines again with Ginger!




Ps: toutes nos excuses pour le décalage horaire. Comme certains l'ont peut être remarqué, les articles sont généralement publiés avec deux voir trois semaines de retard avec l'heure française.



See you soon! 




vendredi 12 août 2016




Dernier stop pour Montréal , histoire de boucler notre boucle autour du Saint-Laurent(Rimouski-Montréal: 12 heures, 7 voitures). Après trois mois de stop au Canada, on va acheter une voiture pour les States.

La Gaspésie.




Arrivée en Gaspésie - et retour au Québec - par le pont de Campbelton.










Halte de deux jours dans le petit village touristique de Percé et son célèbre rocher. Puis direction, le parc national Forillon.














Le village de Cap des Rosiers - qui tire son nom de ces rosiers sauvages qui peuplent sa côte. 














Harmonieuse cohabitation de cormorans et petits pingouins sur les falaises du Cap Bon-ami. 












Le Fou de Bassan - le plus majestueux de tous les oiseaux marins (en toute objectivité) - nous suit depuis Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse jusqu'ici en Gaspésie.



 





La pointe du Cap Gaspé à l'extrême est de la Gaspésie.














Chez les ingénieux castors.